Nous avons passé 2 années cauchemardesques.

Les projets, professionnels ou personnel ont tous été contrariés.

Il a fallu faire preuve de l’agilité dont on nous parle à longueur d‘année dans nos entreprises.

Et si on se souhaitait une année de stabilité ?

Et si on se souhaitait une année de renaissance de ce lien social éprouvé par la pandémie ?

Et si on se mettait à rêver d’une année traditionnelle, sans faste, sans rien d’exceptionnel ?

Ça changerait agréablement non ?

Ce serait un minimum, et pourtant, on croirait presque à un progrès.

Les premières discussions de l’année avec nos partenaires ne laissent que peu de place à l’optimisme.

De nouveaux PSE, ou des pratiques borderline pour dégraisser les effectifs sont en cours.

Webscran traitera ces sujets dès cette semaine et les mettra en ligne de manière traditionnelle les mardis et jeudis.

Toutefois, si nous décidons de faire en sorte, chacun à notre place, que cette année sera bonne et si nous faisons tous les efforts pour atteindre cet objectif, il y a de fortes chances que nous parvenions à éviter le pire.

Il y a des premiers signes qui montrent que les élections des IRP sont en préparation dans beaucoup d’entreprises.

Si vous prenez un mandat pour la première fois, ou si vous vous engagez de nouveau, il faut vous former.

Les règles du jeu changent sans cesse et on se s’y retrouve plus.

Entre les accords d’entreprises, les accords de branches, les directives, les lois qui se votent au fur et à mesure de l’avancée ou non du virus, il y a de quoi y perdre son latin.

Si l’on ajoute à tout cela l’effet d’aubaine saisi par certains pour réduire les coûts, le dialogue social se réduit trop souvent à sa plus simple expression simplement par manque de formation.

Je vous souhaite de rendre des avis éclairés, au bénéfice des salariés, de réussir les négociations à venir sur les accords d’entreprise qui vont pleuvoir.

Bonne année 2022