Les toilettes non-genrées. Voila que surgit un sujet pour le moins cocasse, sinon totalement inutile.

je lis qu’à Bordeaux, un syndicat d’étudiants milite pour que des panneaux neutres soient installés sur les portes des toilettes.

Dans les entreprises (plutôt les grandes), les toilettes deviennent des lieux d’inclusion.

Je ne comprends pas ce débat.

Rien n’impose aux entreprises ou aux ERP en général d’avoir des lieux d’aisance séparés homme ou femmes.

Je comprends la séparation qui, pour moi, répond à un besoin d’intimité pour une fonction naturelle.

Pour m’être trompé une fois ou deux dans ma vie, je sais que les femmes sont gênées par l’intrusion d’hommes dans ce lieu qui leur est réservé.

De même, à l’heure du harcèlement sexuel, est il prudent de laisser ce lieu ouvert à tous ?

Dès lors, se pose la question suivante:

Faut-il rendre ce lieu neutre et créer de ce fait un nouvel endroit d’agression sexuelle ? Nous savons que les harceleurs et les divers obsédés sexuels ne sont ni des grands romantiques ni des poètes.

Faut-il créer un nouveau local destiné aux non-genrés créant ainsi un nouveau genre qui ne règle pas le problème de discrimination ?

Quid des xénogenre ? Faut-il aussi, pour ceux qui se considère être des renards ou des chats, autoriser des soulagements le long des murs de l’entreprise ?

La volonté louable de lutter contre toute discrimination, lorsqu’elle est poussée à l’extrême, ajoute de la discrimination à la discrimination.

En ajoutant ce sujet à ceux déjà en chantier, ne passe-t-on à côté de l’essentiel ?

Avant d’aller dans des lieux dans lesquels on ne peut rien pour le salarié, car normalement, il se débouille seul, ne doit on pas s’appliquer à régler :
  • l’égalité salariale
  • l’égalité des chances d’accéder à des postes de direction
  • l’égalité devant la formation professionnelle
  • le sexisme

Voila bien des chantiers, à ouvrir avant de faire perdre son temps à la représentation nationale sur des débats qui n’ont pas lieu d’être.

Pourquoi vouloir une loi, alors qu’aujourd’hui, tels que les codes sont faits, il n’y a pas de problème ?